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83 ième épisode de la série
TITRE : « LES AVENTURES FANTASTIQUES DE ROBERTO »
Dans :
« Delicious Churros »
83ième épisode
ROBERTO
MISS MARYL (Sous les traits d’Isidora)
YANN HESSE
LE COMTE DE LA BOUCHE-EN-BIAIS
SYLVESTRE
MARIA (La diseuse de bonne aventure)
DRACULA
LA SEGNORITA NOHORA
L’AMIRAL BYRD
LE VIEUX CONTEUR
LA FEMME DU CONTEUR
LE JEUNE HOMME
LA JEUNE FILLE
JUANITO (le musicien)
BENOÎT PICARDI
(Aux commandes de sa montgolfière : la Renaissance)
LIEU : Vigo (ESPAGNE)
GENRE : Comédie Fantastique
AUTEUR : EMILIEN CASALI
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur)
casali.emilien@wanadoo.fr
PROTECTION SACD N° 172748
Contact : Emilien CASALI
e-mail : casali.emilien@wanadoo.fr
http://emiliencasali.populus.ch/
http://biblioscolaire.populus.ch/
http://compballadins.populus.ch/
Tous mes remerciements aux élèves qui participent aux concours AUTOMNE 2009 (Période du 8 septembre au 6 décembre 2009)
Les élèves de Mariana David
Ana-Maria Matei (vainqueur), Andreea Dragu (vainqueur), Irina Pavel, Antonia Argesanu,
Les élèves de Madame Corina Fenichiu
Oana Costar,Sebatian Flueraru (vainqueur),
Les élèves de Liliana Grosu
Alexandra Banga, Emmanuel Dimitru (vainqueur), Andreea Marin (vainqueur),Mara Chirtes, Laura Coldea, Anca Faiciuc, Andrei Sandor, Mihai Topan, Anda Tatomir, Ana Andreica, Anca Faiciuc
Les élèves de Liliana Derevici
Ana-Maria Muresan (vainqueur), Andrei Lupas, Ciprian Macavei (vainqueur), Flavia Deak, Andrei Sandor, Mihai Topan, Mara Chirtes, Laura Coldea, Anca Faiciuc, Dan Muresian, Anda tatomir (vainqueur), Ana Andreica, Ana-Maria Cristescu , Bogdan Trif, Cataina Preda,
Les élèves de la Segnorita Adriana Lizondo
Maria Acosta (vainqueur), Mauricio Nicolas Ortiz, Eugnio de la banda, Elève Dessin 1, Elève dessin 2, Silva Juan Matias, Daniel Nicolas Iezami, Elève Dessin 3, Elève Dessin 4, Elève Dessin 5, Perez Rodrigo, Rocio Bondi, FLORENCIA "BELLEPLUME" RIVERO, Florencia Belleplume Arganaraz (vainqueur), élève dessin 6, élève dessin 7, élève dessin 8, élève dessin 9, Alejandro de la banda, José hernan, Cristian F Tevez, Perez Angel Il Bello, Fernando Nicolas, Antonio Ruiz (vainqueur), Lorena Fernandez, Johel Tevez, Florencia C Belleplume, Matias D’Onofrio « Amigo » , élève dessin 10, Ruben Ignacio, Leonardo Burgos, Vanesa belleplume, élève dessin 11, Fernando Domergue , EUJENIA JIMENEZ (vainqueur), FLORENCIA CAMELIA PAZ (vainqueur), VICTORIA CHANG (vainqueur)
PROLOGUE
LE COMTE, YANN HESSE, L’AMIRAL BYRD
LE COMTE, entre dans l’auberge, toujours placé sur le dos de Yann Hesse transformé en âne
Hue ! Hue ! Hue ! Avance, bourricot ! Hue ! Hue ! Hue !
Il mange des Churros
YANN HESSE
Donnez-moi un churros, j’ai faim !
LE COMTE
Je ne te comprends pas ? Tout à l’heure tu voulais manger des Tapas et maintenant tu veux manger des Churros ? Je regrette, le salé c’est le salé et le sucré c’est le sucré !
YANN HESSE
Ce n’est tout de même pas de ma faute si le monsieur vend des Churros à la place des tapas. Non, mais !
LE COMTE
Arrête de me faire tourner en bourrique, petit ? Ferme-la !
YANN HESSE
Je le dirai à ma mère !
L’AMIRAL BYRD
Vous m’offrez là un numéro d’écuyer formidable, Christophe Rodolphe David Miguel Charles Henri René Christian Bernard Ange de la Bouche-En-Biais, Comte de Maison-Du-Bois Doré !
LE COMTE, les yeux fermés
Ô combien mes oreilles et moi sommes réjouis lorsque quelqu’un cite tour à tour mes patronymes sans qu’aucun d’eux ne soit écorché par la bouche de celui qui les prononce !!! Je peux ouvrir
les yeux, à présent ?
L’AMIRAL BYRD, s’agenouille devant le Comte
Un instant, Majesté ! En vertu du protocole, je me dois tout d’abord de vous saluer comme il convient.
Il fait le baisemain au Comte
LE COMTE, les yeux fermés, un Churros à la main
Ah ! ce que j’aime me sentir aimé dans ce monde !
YANN HESSE, s’adressant au Comte
Dites, vous allez rester encore longtemps perché sur mon dos ?
LE COMTE
Entends-tu, bourricot, les éloges à mon égard n’en finissent pas.
L’AMIRAL BYRD, lui fait le baisemain
Sa Majesté a toujours autant d’entrain.
LE COMTE, les yeux fermés
Ah ! Qu’il est bon de se sentir exister à travers la planète toute entière ! Je peux ouvrir les yeux ?
L’AMIRAL BYRD
Pas encore, pas encore… Alors, comme ça, l’autre soir sur la Laguna, Monsieur le Comte et j’en passe a fait faux-bond à ses fidèles compagnons.
LE COMTE, les yeux fermés
Je vois que même à Vigo les nouvelles à mon sujet circulent très vite. Pour ne rien vous cacher, mon Amiral, je dirai que cette mésaventure est due à la défaillance du Micro téléportateur Véhiculaire qui nous a pris par surprise, Sylvestre et moi. Vous m’excuserez de ne pas rentrer dans les détails.
L’AMIRAL BYRD
Et moi qui vous croyais disparu à tout jamais à l’autre bout de la galaxie.
LE COMTE, ouvre les yeux
Amiral Byrd ! Puis-je savoir ce que vous faites là ?
L’AMIRAL BYRD
Nous venons d’atterrir.
LE COMTE
Quelle coïncidence !
L’AMIRAL BYRD
J’ai parcouru à bord de la Renaissance plus de 10 000 kilomètres. Ce fut un pur bonheur ! Tout là-haut dans les nuages je me suis senti libre comme l’air.
LE COMTE
Apportez-moi une serviette, je vous prie.
L’AMIRAL BYRD, va chercher une serviette derrière le bar
Nos amis vont être ravis de vous revoir, Comte.
LE COMTE
Monsieur Sylvestre va bien ? (Il s’essuie les mains)
L’AMIRAL BYRD, remet la serviette au Comte
Hélas, ce dernier ne s’est jamais repointé depuis le soir en question.
LE COMTE
J’espère qu’il pourra se débrouiller sans moi ? Je vous offre un Churros, Amiral ?
L’AMIRAL BYRD
Non merci. Je préfère le salé.
YANN HESSE
Allez me chercher une bouteille de coca, Amiral, j’ai soif !
L’AMIRAL BYRD, va lui chercher un coca derrière le bar
Vous pensez repartir avec nous, Christophe Rodolphe et j’en passe ?
LE COMTE, essaie de descendre de l’animal
Encore faut-il que je puisse descendre de ce fichu animal. Nom d’une pipe, aidez-moi, au lieu de me contempler !
L’AMIRAL BYRD
Voilà, voilà, je suis à vous ! (Il remet la bouteille à Yann)
LE COMTE, tombe de l’âne
Bon sang de bonsoir !
FIN DU PROLOGUE
ACTE 1 / SCENE 1
L’AMIRAL BYRD, LE COMTE, ROBERTO,
BENOÎT PICARDI, LA SEGNORITA NOHORA, YANN
HESSE, MARIA, LE TOREADOR, MISS MARYL
L’AMIRAL BYRD, l’aide à se relever
Ca va, pas trop de casse ?
LE COMTE, botte les fesses de Yann Hesse en se relevant
Bouge de là, maudit animal !
ROBERTO, arrive, suivi de Benoît Picardi
Vous ici, Christophe Rodolphe David j’en passe et des meilleurs, à une heure si nuitamment avancée ?
BENOÎT PICARDI
Je n’en crois pas mes yeux ! Est-ce bien lui ?
LE COMTE, lui tend la serviette
Vous voulez mon autographe ? (Il tend la serviette à l’Amiral) Tenez, Amiral, débarrassez-moi de cette serviette ! (Puis il moleste Yann
Hesse) Rends-moi mon Churros, bourricot !
YANN HESSE, s’écarte
Bourricot toi-même !
LE COMTE
Rends-le-moi, immédiatement !
YANN HESSE, croque à pleine dent dans le Churros
It’s very delicious !
LE COMTE, les poings serrés
Retenez-moi, Amiral, ou je fais un malheur !
ROBERTO, tape sur l’épaule du Comte
Alors, c’est tout l’effet que cela vous fait de nous revoir, Comte ?
LE COMTE
Mettez-la en veilleuse, Roberto ! Vous voyez bien que je règle mes comptes avec ce bourricot. Circulez, il n’y a rien à voir !
L’AMIRAL BYRD, s’adressant à Roberto
Sa Majesté souhaiterait rester en tête à tête avec l’âne.
LE COMTE, lui tire l’oreille
Vous, mêlez-vous de vos oignons ! Je suis assez grand pour me défendre.
BENOÎT PICARDI
Mais personne ne vous a encore agressé, monsieur le Comte.
LE COMTE
Fichez-moi la paix !
ROBERTO, s’agenouille devant le Comte et lui fait le baisemain
Je me suis fait un sang d’encre à votre sujet, Comte.
LE COMTE
Ma disparition aurait à ce point marqué les esprits ?
L’AMIRAL BYRD
Monsieur le Comte est devenu indispensable dans les Aventures de Roberto.
LE COMTE
Ô combien mes oreilles en sont réjouies !
ROBERTO, agrippé à son peignoir
Le monde s’écroulerait sans vous.
LE COMTE
N’exagérez pas tout de même ! Ma disparition n’aura duré en tout et pour tout que 24 heures.
ROBERTO, se blotti contre son peignoir
Dieu merci, vous êtes vivant !
LE COMTE
Alors, comme ça, messieurs, vous avez mis 24 heures pour parcourir 10 000 kilomètres en ballon, de la Colombie à l’Espagne. Cet exploit m’hérite d’être inscrit dans les annales.
BENOÎT PICARDI
Je rends grâce aux vents marins de l’Atlantique qui nous ont entraînés à toute allure jusqu’à Vigo.
ROBERTO, toujours blotti contre son peignoir
Dommage que Sylvestre ne fut pas du voyage.
LE COMTE
Comment, notre ex facteur n’était pas avec vous ?
ROBERTO, renifle le peignoir du Comte
Hélas, il a disparu en même temps que vous. De plus, je le soupçonne d’avoir dissimulé le Micro Téléportateur véhiculaire sur lui.
LE COMTE
Si ce n’est lui, qui d’autres ? En tout cas, ce n’est pas moi. (Il lève les bras en l’air) Vérifiez dans mes poches si vous ne me croyez pas.
ROBERTO
Je ne me permettrais pas.
LE COMTE
Si, si, j’insiste.
Pendant ce temps-là, l’Amiral Byrd et Benoît Picardi boivent une bière, tous deux accoudés au bar. Yann mange un Churros et Roberto renifle toujours le peignoir du Comte.
FIN DE LA SCENE 1
ACTE 1 / SCENE 2
LA SEGNORITA NOHORA, dans la nacelle
Ravie de vous retrouver, Comte Christophe Rodolphe machin chose !
LE COMTE
L’aventure au gré du vent vous a finalement attiré, Segnorita.
LA SEGNORITA NOHORA
En quelque sorte.
LE COMTE
Vos petits choux doivent se sentir abandonnés ?
LA SEGNORITA NOHORA
Je vous prierai de ne pas remuer le couteau dans la plaie. C’est déjà assez difficile comme ça.
LE COMTE, repousse violemment Roberto
Mais qu’est-ce qui vous prend de renifler mon peignoir, enfin ?
ROBERTO
Cela remonte à quand la dernière lessive ?
LE COMTE
Je vous demande pardon ?
BENOÎT PICARDI
Cela fait bien six mois que Monsieur le Comte n’a pas quitté ses oripeaux.
LE COMTE
Oripeaux, dites-vous, oripeaux ! Figurez-vous, mon cher Benoît, qu’il s’agit-là d’une pièce de collection rarissime achetée à un prix d’or lors d’une vente aux enchères à Memphis, et ayant appartenue au « King » ! Certes, il est vrai que j’ai un mal fou à m’en séparer, mais que voulez-vous, à l’idée de savoir que le « King » a sué de toutes ses entrailles sous ce peignoir, cela me donne du « Peps » pour affronter la vie et les combats de chaque jour !
C’est alors qu’une bouteille d’hélium tombe du ciel pour atterrir sur la tête du Comte et l’assomme
BENOÎT PICARDI, récupère la bouteille
Préparez-vous à embarquer, les amis !
Il s’agrippe à la corde d’amarrage et grimpe jusqu’à la nacelle
L’AMIRAL BYRD, accoudé au bar, une bière à la main
Un instant, messieurs.
ROBERTO, lui arrache la bouteille des mains
Désolé, Amiral, il nous faut partir.
L’AMIRAL BYRD, lui reprend la bouteille
Nous devons agir avant toute chose. Un danger se prépare.
MARIA, entre
Les témoins du drame sont arrivés, semble-t-il ?
ROBERTO
A qui ai-je l’honneur ?
MARIA
Je suis Maria la diseuse de bonne aventure : « Touche la paume de ma main et je te dirai tout ce que tu veux savoir. »
L’AMIRAL BYRD, lui souffle
Méfiez-vous d’elle, Roberto ! Méfiez-vous d’elle !
MARIA
Les douze coups de minuit vont bientôt sonner. Mon Maître va faire son entrée en scène.
L’AMIRAL
Je regrette, madame, mais nous devons agir.
MARIA
Vous devez agir pourquoi ?
L’AMIRAL
Nous ne partirons pas d’ici, un point c’est tout !
MARIA, sort une balle de sa poche qu’elle fait rebondir
De toute façon, je n’ai jamais eu l’intention de vous laisser partir.
ROBERTO
Que se passe-t-il au juste, Amiral ?
L’AMIRAL
Marcelina est en danger ! Dracula doit frapper ce soir !
ROBERTO
Vraiment ? Vous buvez trop, Amiral !
L’AMIRAL
Traitez-moi d’ivrogne avec ça !
L’AMIRAL
BENOÎT PICARDI, a fini de gonfler la montgolfière
Prêt à décoller, les amis !
ROBERTO, s’apprête à soulever le corps du Comte
On lève les voiles, Amiral ! Aidez-moi à soulevez Sa majesté.
MARIA, se met en travers de leur chemin
Tout doux, messieurs ! Sans le consentement de Maître Dracula, vous ne pouvez quitter l’auberge.
BENOÎT PICARDI
N’écoutez pas cette vieille folle ! Vous voyez bien qu’elle est saoule. Allons, dépêchez-vous de grimper à bord de la nacelle !
MARIA
Vous assisterez à la cérémonie de gré ou de force !
Elle fait claquer sa balle sur le sol qui explose. Se dégage alors une fumée
blanche qui se répand dans toute l’Auberge.
FIN DE LA SCENE 2
ACTE 1 / SCENE 3
LE VIEUX CONTEUR, SYLVESTRE, LA FEMME DU
CONTEUR, LA JEUNE FILLE, LE JEUNE HOMME,
Nous sommes au Hameau de Bucine en des temps avancés.
Dans la nuit, le vieux conteur fume la pipe au coin de la cheminée.
SYLVESTRE, sort de la chambre
Je peux me joindre à vous, mon brave monsieur ?
LE VIEUX CONTEUR
La fièvre est passée ?
SYLVESTRE, s’assoit au coin du feu
Mais qui êtes-vous exactement ? Que m’est-il arrivé au juste ?
LE VIEUX CONTEUR
Je vous sers une tasse de thé ?
SYLVESTRE
Avec plaisir.
LE VIEUX CONTEUR
Il est au jasmin. (Il lui sert le thé) Eh bien, pour répondre à la deuxième question, je dirai que vous êtes apparu chez moi comme par magie, gisant au sol, inanimé.
SYLVESTRE
Vous ne me croirez pas si je vous dis que j’utilise comme moyen de transport la téléportation. Habituellement, j’atterris jusqu’aux confins de la galaxie. Enfin ! C’est une question de concentration. Je n’ai pas besoin de recourir au M.T.V. Mes compagnons de toujours ne veulent pas me croire quand je leur dis ça.
LE VIEUX CONTEUR
Ce n’était donc pas vous qui…
SYLVESTRE
Qui quoi ?
LE VIEUX CONTEUR
Non, rien.
SYLVESTRE
Vous n’avez pas répondu à la première question.
LE VIEUX CONTEUR
Je vous demande pardon ?
SYLVESTRE
Qui êtes-vous exactement ?
LE VIEUX CONTEUR
Content de vous revoir, Monsieur Sylvestre !
SYLVESTRE
Je vous demande pardon ?
LE VIEUX CONTEUR
Je suis celui qui ne m’est pas permis de nommer pour le moment.
SYLVESTRE
A propos, comment savez-vous qui je suis ?
LE VIEUX CONTEUR
Je vous demande pardon ?
SYLVESTRE
Pourtant, les présentations n’ont pas été faites.
LE VIEUX CONTEUR
C'est-à-dire que tout le voisinage ne parle que de vous, Sylvestre.
SYLVESTRE
Vraiment ? (Un temps d’arrêt) Alors comme ça, j’ai atterri dans la campagne Toscane.
LE VIEUX CONTEUR
Dans le Hameau de Bucine.
FIN DE LA SCENE 3
ACTE 1 / SCENE 4
SYLVESTRE
J’adore la campagne ! L’air y est beaucoup plus pur qu’à la ville ! Bonjour la pollution ! Sinon, pour la petite histoire… sachez que moi aussi j’ai vécu dans un petit bourg du nom de Maison-Du-Bois Doré, à quelques kilomètres seulement de Montpellier… Evidemment, vous ne pouvez pas le connaître, puisqu’il n’est pas mentionné sur la carte.
LE VIEUX CONTEUR
Vous étiez facteur en ce temps-là.
SYLVESTRE
Je vous demande pardon ?
LE VIEUX CONTEUR
Et depuis, qu’êtes-vous devenu ?
SYLVESTRE
Je mène une vie de nomade. (Un léger temps d’arrêt) Mais… comment savez-vous que j’ai été facteur ?
LE VIEUX CONTEUR
C'est-à-dire que tout le voisinage ne parle que de vous, Sylvestre.
SYLVESTRE
A ce point là ? (Un temps d’arrêt)
LE VIEUX CONTEUR
Vous avez donc quitté le Midi de la France pour mener une vie de nomade.
SYLVESTRE
Je vois qu’on ne peut rien cacher au voisinage. A l’origine, j’avais pris un congé sans solde dans le but de faire le tour du monde. Depuis, j’ai pris le goût de la liberté. J’aime les grands espaces. J’ai commencé par voyager en hélicoptère, après quoi ce fut en montgolfière et maintenant j’ai recours à la téléportation qui me propulse à la vitesse de l’éclair où bon me semble. Enfin, tout dépend… parfois, le voyage ne se déroule pas comme je le désire. Se rendre d’un point précis à un autre n’est pas chose aisée, croyez-moi. Je m’explique : se projeter en une fraction de secondes représente à l’échelle de l’espace temps infini plusieurs heures. Le manque de précision peut parfois s’avérer inexacte quant à l’objectif à atteindre. De nos jours, on est sûr de rien.
LE VIEUX CONTEUR
Une autre tasse de thé au jasmin, Monsieur Sylvestre ?
SYLVESTRE
Mon histoire ne vous intéresse pas ?
LE VIEUX CONTEUR
Fameux, n’est-ce pas ?
SYLVESTRE
Je vous demande pardon ?
LE VIEUX CONTEUR
Je regrette de devoir écourter votre récit, monsieur l’ex facteur, mais le moment est venu pour moi de vous confier une mission
importante.
SYLVESTRE
C’est bien ce que je disais, mon histoire ne vous intéresse pas.
LE VIEUX CONTEUR, lui remet la canne
Vous remettrez cette canne à son propriétaire de ma part lorsque vous le rejoindrez.
SYLVESTRE, se saisit de la canne
Ca par exemple ! Ne me dites pas que c’est la canne de Monsieur le Comte ? Que fait-elle en votre possession ? J’espère qu’il ne lui
est rien arrivé de grave ?
LE VIEUX CONTEUR
Cet objet a atterri dans mon jardin, hier matin, comme par magie. J’ai d’ailleurs failli le prendre sur la tête.
SYLVESTRE
Ca par exemple !
LE VIEUX CONTEUR
Sa Majesté, ainsi que tous vos amis sont en danger. Il vous appartiendra, si vous l’acceptez, de les délivrer des griffes de Dracula.
SYLVESTRE
Qu’est-ce que vous me chantez là ?
LE VIEUX CONTEUR
Vous étiez bien sur la piste de Yann Hesse en ce temps-là ?
SYLVESTRE
C’est exact.
LE VIEUX CONTEUR
Vous étiez piégés sur la Laguna de Guatavita en compagnie de monsieur le Comte.
SYLVESTRE
Parfaitement. Mais cela remonte à quelques heures seulement.
LE VIEUX CONTEUR
A l’époque, vous vous apprêtiez à fuir le démon à bord de la Renaissance. C’est bien cela ?
SYLVESTRE
Cet évènement s’est produit la nuit dernière. Comme se fait-il que vous soyez déjà au courant ?
LE VIEUX CONTEUR
Les nouvelles courent à la vitesse de l’éclair dans tout le voisinage.
SYLVESTRE
C’est drôle, je n’ai jamais mis une seule fois les pieds dans votre bled. Cessez de me prendre pour un gadjo. Vous êtes médium ?
LE VIEUX CONTEUR
Pas tout à fait. (Un temps) Donc, au moment de vous embarquer à bord de la Renaissance, vous avez disparu du lieu avec le Comte comme par magie.
SYLVESTRE
Nous avons été téléportés malgré nous.
LE VIEUX CONTEUR
J’en conclus, que si ce ne fut vous, ce fut le Comte qui avait en sa possession le Micro téléportateur Véhiculaire.
SYLVESTRE
Ce n’est pas lui non plus, j’en suis sûr.
LE VIEUX CONTEUR
Mais alors qui l’avait ?
SYLVESTRE
Je n’en sais rien. Toujours est-il que je suis capable de me téléporter sans M.T.V où bon me semble, même si parfois je me retrouve en carafe à l’autre bout de la galaxie. Je crois bien que je suis victime des radiations qui émanent de lui ? Rendez-vous compte, j’ai acquis un pouvoir prodigieux.
LE VIEUX CONTEUR
Mais hélas, vous ne le conserverez pas.
SYLVESTRE
Je vous demande pardon ?
LE VIEUX CONTEUR
Votre pouvoir a disparu ensuite.
SYLVESTRE
Comment ça « il a disparu ensuite », alors que je le possède encore ? C’est quoi tout ce charabia ?
LE VIEUX CONTEUR
Après l’Espagne, vous et vos compagnons ne vous êtes plus jamais téléportés nulle part.
SYLVESTRE
Je ne vous suis plus.
LE VIEUX CONTEUR
Je vous raconte les faits tels qu’ils se sont produits en ce temps-là.
SYLVESTRE
Pourquoi dites-vous sans arrêt « en ce temps-là » ?
LE VIEUX CONTEUR
Je suis vraiment heureux de vous avoir revu, Sylvestre. Durant toutes ces décennies, vous m’avez beaucoup manqué.
SYLVESTRE
Comment aurais-je pu vous manqué alors que vous ne me connais même pas, mon vieux ?
LE VIEUX CONTEUR
Je garde de vous un souvenir impérissable.
SYLVESTRE, se parlant à lui même
Il est grand temps que je m’en aille. Le vieux perd la boule ! Qui sait, c’est peut-être un psychopathe ?
LE VIEUX CONTEUR
Que cela vous rassure, Sylvestre, malgré la perte de votre pouvoir, cela ne vous empêcha pas de vivre ensuite d’autres aventures fantastiques en compagnie des Compagnons Balladins.
SYLVESTRE
Il commence à me les gonfler, celui-là ! Très bien, je m’en vais !
LE VIEUX CONTEUR
Ah oui, et comment contez-vous faire pour partir?
SYLVESTRE
Je n’ai qu’à faire appel à mes pouvoirs. Et hop, le tour est joué !
LE VIEUX CONTEUR
Allez-y !
SYLVESTRE
Ce n’est pas si simple, voyez-vous ?
LE VIEUX CONTEUR
C’est une question de concentration, n’est-ce pas ?
SYLVESTRE
Tout à fait !
LE VIEUX CONTEUR
Or, cela ne fonctionne pas à tous les coups.
SYLVESTRE
C’est ce qu’on va voir. (Il fait plusieurs tours sur lui-même)Et hop !
LE VIEUX CONTEUR
Vous êtes encore là, Sylvestre ?
SYLVESTRE
Je ne comprends pas.
LE VIEUX CONTEUR
Vous voulez un coup de main ?
SYLVESTRE
Vous vous moquez de moi ?
LE VIEUX CONTEUR, pose sa main sur l’épaule de Sylvestre
Ce n’est pas que votre compagnie soit déplaisante, mon ami, mais vous avez une mission à accomplir… sans quoi, je ne serai plus de ce monde aujourd’hui. (Il sort une balle de sa poche et la remet à Sylvestre) En cas de danger, servez-vous de cette balle que vous
ferez éclater sur le sol !
SYLVESTRE, se saisit de sa balle
En quoi consiste cette mission ?
LE VIEUX CONTEUR
En ce temps-là, vous vous étiez illustré d’une façon magistrale. Grâce à votre courage, Sylvestre, Roberto et ses amis furent délivrés de l’emprise de Dracula. C’est ainsi que l’aventure « par delà et là pour » reprit ! Content de vous avoir revu, Sylvestre !
Sylvestre disparaît du lieu comme par magie
FIN DE LA SCENE 4
EPILOGUE
ROBERTO, MISS MARYL, LA SEGNORITA NOHORA, MARIA, MARCELINA, LE COMTE, LE TOREADOR,
DRACULA, YANN HESSE,
De retour à l’auberge. La nacelle est toujours suspendue en l’air. A son bord se trouvent ligotés et bâillonnés : Roberto, Le Comte, Yann Hesse, L’Amiral Byrd, Benoît Picardi, La Segnorita Nohora. La corde d’amarrage est attachée après l’accoudoir du bar
MARIA, sort de la chambre, suivie de Marcelina
Tu es suffisamment belle comme ça, ma chérie !
MARCELINA, tient un miroir et une brosse dans les mains
Crois-tu vraiment que je suis la plus belle maîtresse de la terre ?
MARIA
Tu es également la plus désirable !
MARCELINA, se brosse les cheveux devant son miroir
J’espère que le toréador veut toujours de moi pour épouse ?
MARIA, sort une balle de sa poche qu’elle fait rebondir
Là est son unique souhait, Marcelina !
MARCELINA, embrasse le miroir
Je t’adore, miroir !
Les douze coups de minuit sonnent
MARIA
Minuit vient de sonner ! Cela se fête dignement !
Elle se dirige vers le bar et se sert une coupe de champagne
MARCELINA, continue de se brosser les cheveux
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Charles Baudelaire – Beauté
LE TOREADOR, entre dans l’auberge, vêtu de son habit de lumière,
sa cape rouge sur les épaules
Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser !
Gérard de Nerval -Le Baiser (suite)
MARCELINA
Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris;
J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Charles Baudelaire – Beauté (suite)
LE TOREADOR
Fruit doux ou la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rie de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Gérard de Nerval -Le Baiser (suite)
MARCELINA
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers mouvements,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;
Car j’ai pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Charles Baudelaire – Beauté (suite et fin)
LE TOREADOR, prend l’apparence de Dracula
Baiser d’amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.
Gérard de Nerval -Le Baiser (suite et fin)
Dracula bondit sur elle et lui mord le cou. Elle tombe à terre
MARIA, apporte une coupe de Champagne à Dracula
Avant d’achever ton devoir, permets-moi de t’offrir cette coupe de Champagne, ô toi, Maître Dracula. (Elle s’agenouille devant lui) Longue vie à toi !
DRACULA, lève sa coupe et la porte à ses lèvres
Aux joies de l’enfer !
MARIA
Gloire à toi, puissant Dracula ! Gloire à toi !
DRACULA, jette sa coupe en l’air
Cette nuit, le sang va couler !
MARIA, sort une balle de sa poche et la fait rebondir
Que ton vœu soit exaucé, Grand Maître !
MARCELINA, se relève et va pour prendre la sortie
Je vais prévenir la police !
DRACULA, fait un bond jusqu’à Marcelina et la retient par la crinière de ses cheveux
Ah non ! Sûrement pas la nuit de nos noces, poupée ! Sacrilège !
Il l’entraîne au centre de la pièce
MARCELINA
Il n’est pas question que je partage ma couche avec toi, l’affreux !
MARIA, s’approche du centre en faisant rebondir sa balle
Et moi qui avais préparé des draps roses bien douillets à l’intention des amoureux !
DRACULA, fait tomber sa cape
En place pour la mise à mort !
MARCELINA, s’agenouille devant lui
Par pitié ! Laisse-moi partir, mon fiancé !
MARIA, fait rebondir sa balle à coté d’elle
Tu oublies le repas des noces, ma chérie ?
Maria fait claquer sa balle sur le sol qui explose. Marcelina se métamorphose en taureau.
DRACULA, fait apparaître une épée dans sa main et prend la posture du Toréador dans l’arène
Vas-y, attaque, taureau ! Attaque !
La séquence suivante nous présente Marcelina (métamorphosée en taureau) qui charge Dracula
DRACULA, esquive la charge de Marcelina
Ollé !
Marcelina charge à nouveau Dracula qui lui plante l’épée dans le coeur Après quoi le taureau agonise sur le sol
MARIA, s’allonge et baise les pieds de Dracula
Gloire à toi, ô toi, Seigneur de l’enfer ! Je te chérirai jusqu’à la fin de mes jours !
DRACULA
Qu’attendons-nous pour passer à table, Maria ?
MARIA, lui met une serviette autour du cou
Mon Maître souhaite manger le taureau saignant, à point ou très cuit ?
DRACULA, la prend par la main
Tout compte fait, je préfère un Churros à l’huile bien grasse !
MARIA
Que dirais-tu d’un tapas, Grand Maître ?
Soudain, la lumière ambiante s’éteint et cède sa place à une lumière stroboscopique. Sylvestre apparaît comme par magie, canne en main
SYLVESTRE, fait un petit signe de la main à ses amis qu’il aperçoit ligotés et bâillonnés dans la nacelle
Eh bé, il était grand temps que je me pointe. Salut la compagnie ! Devinez qui va là ?
MARIA
Qui es-tu pour oser pointer ton nez à la cérémonie de mon Maître ?
SYLVESTRE, les menace avec sa canne
Je suis celui qui est censé sauver mes amis dans l’histoire ! En joug !
DRACULA
Laisse-le moi, Maria, j’en fais mon affaire !
SYLVESTRE, se parlant à lui-même
C’est drôle, j’ai déjà vu ta tronche quelque part, affreux Jojo ?
DRACULA
Tu viens assister à la mise à mort ? Trop tard ! C’est déjà fait !
ROBERTO, a retiré ses liens et son bâillon entre temps
Ne restez pas là, Sylvestre ! Venez nous rejoindre dans la nacelle ! Dépêchez-vous !
SYLVESTRE
J’ai une mission à accomplir et je l’accomplirai.
ROBERTO
Ne faites pas l’idiot ! Coupez la corde d’amarrage !
SYLVESTRE
Vous permettez, Roberto…
DRACULA
Tu vas mourrir, scélérat ?
MARCELINA, toujours métamorphosée en taureau, se relève, arrache sa lance plantée dans le coeur
Vous êtes mon sauveur, beau gosse !
SYLVESTRE
Si tu veux bien, on en reparle dans cinq minutes, poupée !
MARCELINA, se pend au cou de Sylvestre et l’embrasse
Je vous aime !
SYLVESTRE
Mon dieu, quel accueil ! Mais, je te croyais mort, taureau ?
MARCELINA, pendue à son cou
C'est-à-dire que j’ai un cœur résistant. (Elle lui présente son cœur) Je te l’offre en signe de bienvenue
SYLVESTRE
On peut dire que tu as le cœur sur la main, poupée !
Il se saisit du coeur
MARIA, lui arrache des mains
Tu permets, beau gosse, il appartient à mon Maître !
MARCELINA
Rendez-le lui immédiatement !
MARIA
Viens donc le chercher, poupée !
MARCELINA, tape du pied
Et moi qui voulais livrer les secrets de mon cœur au beau gosse !
SYLVESTRE, la prend par le cou
Tu me fends le cœur, petite !
Marcelina embrasse Sylvestre longuement
ROBERTO
Dès que vous en aurez fini avec vos histoires de cœur, Sylvestre, vous penserez à couper la corde d’amarrage !
DRACULA, hurle comme un loup après Maria
Allez, rends-lui son cœur, Maria ! Qu’on en finisse, j’ai faim !
MARIA
It’s very delicious, grillé à la broche, et accompagné d’échalotes !
DRACULA
Tout compte fait, je mangerai sucré, ce soir.
MARIA
Comme tu voudras, Grand Maître. (Puis elle donne le cœur à Sylvestre) Tiens ! Il est à toi, beau gosse !
DRACULA, entraîne Maria vers la sortie
Foutons le camp d’ici, vieille demeurée avant que la police se pointe !
SYLVESTRE, repousse Marcelina
Où vas-tu ainsi affreux Jojo, ma mission n’est pas tout à fait achevée ?
DRACULA, se retourne et éclate de rire
Nous allons au Paradis ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
SYLVESTRE, menace Dracula avec la canne
En joug !
DRACULA, l’épée à la main
C’est toi qui l’auras voulu, beau gosse !
L’AMIRAL BYRD, dans la nacelle, à présent débâillonné
Remarquable ! Des sensations encore et toujours des sensations, rien que des sensations !
MARIA
Tue-le, Maître ! Tue-le !
LE COMTE, dans la nacelle, débâillonné
Vous ne comptez pas vous battre avec ma canne, Sylvestre ?
SYLVESTRE
Bien sûr que non, monsieur le Comte.
LE COMTE
Vous n’avez rien à faire avec ! Rendez-la moi !
SYLVESTRE, lance la canne
De la part du vieux conteur dont je ne connais toujours pas le nom.
LE COMTE, rattrape la canne
Vous êtes un amour, Sylvestre !
DRACULA, pointe son épée dans le dos de Sylvestre
Tu attends quoi pour te battre, beau gosse ?
SYLVESTRE, sort la balle de sa poche
Le beau gosse a hâte de rentrer à la maison pour prendre un bon bain chaud.
DRACULA
Je te demande pardon ?
MARIA
Tue-le, Dracula !
MARCELINA
Je suis de tout cœur avec toi, beau gosse.
LA SEGNORITA NOHORA, dans la nacelle, débâillonnée
Moi aussi !
BENOÎT PICARDI, dans la nacelle, débâillonné
Dites donc, Sylvestre, vous en avez des admiratrices, ce soir !
L’AMIRAL BYRD, dans la nacelle, débâillonné
Veinard !
SYLVESTRE
C’est la classe, quoi !
DRACULA
Bon, tu te magnes ou quoi. ? On ne va pas y passer la nuit !
MARIA
Tue-le, Dracula !
DRACULA
Au lieu de radoter autant, tu ferais bien d’aller me chercher un Churros, vieille demeurée !
YANN HESSE, dans la nacelle, débâillonné
Deux Churros !
SYLVESTRE
Trois !
DRACULA, hurle s’apprête à planter son épée dans le dos
Assez ! (Il hurle)
SYLVESTRE
Il est temps de donner le mot de la fin ! Prêt à embarquer, les amis ?
Sylvestre fait claquer sa balle sur le sol qui explose. Se dégage alors une fumée blanche qui se répand dans toute l’Auberge. A suivre…
FIN DE L’EPILOGUE
FIN DU 83ième EPISODE
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(c) Emilien Casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le
8.05.2018
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